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Résolutions et décisions du Conseil de Sécurité 1997
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ces efforts tels qu'ils ont été définis dans le communiqué final publié par les ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest à la réunion qu'ils ont tenue à Conakry le 26 juin 1997333.
«Le Conseil demande à ceux qui ont pris le pouvoir de coopérer pleinement à ces efforts afin que l'ordre constitutionnel soit immédiatement rétabli en Sierra Leone.
«Le Conseil continuera de suivre de près les efforts déployés pour résoudre la crise par des moyens pacifiques et est prêt à envisager des mesures appropriées si l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli sans délai en Sierra Leone.
«Le Conseil restera activement saisi de cette question.»
À sa 38096 séance, le 6 août 1997, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La situation en Sierra Leone».
À la même séance, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil de sécurité, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil':
«Le Conseil de sécurité rappelle les déclarations faites par son président le 27 mai' et le 11 juillet 1997' à la suite du coup d'État militaire survenu en Sierra Leone le 25 mai 1997. 11 condamne le renversement du Gouvernement démocratiquement élu du Président Ahmad Tejan Kabbah et demande à la junte militaire de prendre immédiatement les mesures nécessaires en vue du rétablissement inconditionnel de ce gouvernement. Le Conseil reste vivement préoccupé par la situation en Sierra Leone, qui met en danger la paix, la sécurité et la stabilité dans la région tout entière.
«Le Conseil souligne la nécessité d'appliquer l'Accord d'Abidjan', qui constitue toujours un cadre viable pour la paix, la stabilité et la réconciliation en Sierra Leone.
«Le Conseil exprime ses remerciements aux ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest membres du Comité des Quatre pour les démarches qu'ils ont faites afin de négocier avec les représentants de la junte militaire les 17, 18, 29 et 30 juillet 1997 à Abidjan, en vue d'un règlement pacifique de la crise, et réaffirme qu'il appuie sans réserve les objectifs de ces efforts de médiation. Il regrette vivement la rupture de ces pourparlers et estime que la junte militaire, qui a refusé de négocier de bonne foi, porte l'entière responsabilité de cet échec.
«Le Conseil juge inacceptable que la junte militaire cherche à fixer des conditions au rétablissement du
3" Documents officiels du Conseil de sécurité, cinquante-deuxième année, Supplément d'avril, mai et juin 1997, document S/1997/499, annexe.
334 S/PRST/1997/42.
Gouvernement démocratiquement élu et lui demande de renoncer à son intention déclarée de demeurer au pouvoir et de reprendre sans tarder les négociations avec les ministres des affaires étrangères du Comité des Quatre.
«En l'absence d'une réaction satisfaisante de la part de la junte militaire, le Conseil est prêt à prendre les mesures voulues pour rétablir le Gouvernement démocratiquement élu du Président Kabbah.
«Le Conseil demeure vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Sierra Leone et par la persistance du pillage et des réquisitions de fournitures de secours des organisations internationales. Il demande à la junte militaire de cesser toute ingérence dans la fourniture de l'aide humanitaire à la population sierra-léonaise. Le Conseil condamne la persistance d'actes de violence et de menaces de violence de la part de la junte à l'encontre de la population civile, des étrangers et du personnel du Groupe de contrôle de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et demande qu'il soit mis fin à ces actes de violence. Le Conseil se déclare aussi préoccupé par les répercussions de l'afflux de réfugiés qui continuent d'arriver dans les pays voisins, en particulier en Guinée, poussés par la crise que traverse la Sierra Leone. Il demande à tous les États et aux organisations internationales intéressées d'aider ces pays à faire face à ce problème.
«Le Conseil restera activement saisi de la question.»
Le 3 septembre 1997, le Président du Conseil de sécurité a adressé la lettre suivante au Secrétaire généraP:
«J'ai l'honneur de vous informer que votre lettre du 28 août 1997, concernant votre décision de nommer M. Francis G. Okelo (Ouganda) Envoyé spécial du Secrétaire général en Sierra Leone', a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité qui se félicitent de cette décision.»
À sa 3822' séance, le 8 octobre 1997, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Nigéria et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La situation en Sierra Leone».
Résolution 1132 (1997) du 8 octobre 1997
Le Conseil de sécurité,
Rappelant les déclarations de son président en date du 27 mai', du 11 juillet" et du 6 août 19973'4, condamnant le coup d'État militaire en Sierra Leone,
Prenant note de la décision adoptée par le Conseil des ministres de l'Organisation de l'unité africaine à sa soixante-
335 S/1997/681.
336 S/1997/680.
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